La commune a gardé les noms anciens de ses rues, les nouvelles rues ont été baptisées de noms rappelant des lieux ou des expressions du vocabulaire rural excluant les noms de personnage ou d’événements locaux ou nationaux. Bonne balade…
Téléchargez en bas de page le plan de la commune.
Impasse des Acacias
Impasse qui débouche sur la rue de la cascade en montant au hameau du Carre.
Arbre épineux à fleurs odorantes qui pousse dans les régions chaudes, l’acacia de chez nous est le faux acacia appelé aussi Robinier. On le trouve partout où la culture de la vigne a été abandonnée mais aussi dans la plaine, très vivace, il sert de bois de chauffage.
Rue de l’Aulp du Seuil
Rue desservant le Mas à l’entrée nord du village. La montagne de l’Aulp du Seuil, est un berceau de verdure sensiblement parallèle à la vallée, qui se situe au dessus du plateau des petites roches qui domine les communes du Touvet et de la Terrasse. Si on se place au roc de Bellefond qui le borne au midi, on l’embrasse sur toute sa longueur, à droite sont les crêtes qui vont jusqu’à Pinferrat, à gauche sont les crêtes de Roche blanche prenant le nom de petite Lance et Grande Lance de Mallissard. Cette terre que l’on pourrait croire sans valeur, a de tous temps été convoitée et exploitée, sa richesse était la forêt et les pâturages. L’histoire de cette montagne est retracée dans un document de 1875. (Mémoires contre les consorts de Marcieu).
Rue de Belledonne
Rue desservant le Mas à l’entrée nord du village. Massif de Belledonne
Rue de la Belle Etoile
Rue du Clos du Château.
Impasse des Berberisses
Impasse débouchant sur la rue du Four. Viens de Berbéris, plante épineuse de la famille des berbéridacées, synonyme de Epine-vinette.
Impasse du Bruyant
Impasse débouchant sur la rue du château. Nom donné au torrent qui coule en contre bas dans une gorge encaissée et étroite, l’eau qui descend par la cascade du Carre venant du plateau des Petites Roches émet un fort bruit quand le débit des eaux est important.
Impasse du Buis
Impasse débouchant sur l’avenue du Grésivaudan. Plante toujours verte servant de haie ou de motif taillé dans les jardin, des branches de Buis étaient bénit à l’église le jour des Rameaux pour être accrochée dans les maisons toute l’année. A l’entrée de cette impasse se trouve les « usines », noms donné à un atelier de confection de boutons qui donnait du travail à un grand nombre de personne du village, cet atelier était alimenté en électricité par l’usine électrique de la cascade du Carre.
Chemin du Burlet
Débouche sur la rue de l’Orme. Lieu dit. Petit château ayant appartenu à François de Villeneuve seigneur de Burlet, membre de la famille noble de Villeneuve. Départ de l’ancienne route de Saint Bernard remplacée par la CD30. Ce chemin conduit à une propriété appartenant autrefois a François Pison du Gallant qui se distingue pendant la révolution de 1789, venu du Poitou, les Pisons viennent en Grésivaudan et notre homme voit le jour le 23 Janvier 1747 à Grenoble, cousin D’Henri Beyle dit Stendal , il sera député de la Terrasse. Avocat au parlement de Grenoble, il s’intéresse aux événements qui vont bouleverser la France à partir de 1788, député du bourg de la Terrasse, on le voit en Juillet 1788 à Grenoble puis à Vizille, en décembre aux états de Romans, et en Mai à Versailles ou il se fait remarquer.
Avec des amis ils imposent « L’assemblée active et légitime des représentants de la nation française » puis « L’assemblée Nationale », Fin Août 1789, la rédaction des droits de l’homme et du citoyen donne lieu à l’une des plus riches pages de l’histoire de notre démocratie, Pison du Galland va se battre pour le droit au travail, l’article 10 stipule: « La liberté ne doit empêcher personne de subsister. Ainsi, tout homme doit trouver à vivre par son travail. Tout homme ne pouvant travailler doit être secouru ».
En novembre 1789,La commission à la quelle appartient Pison du Galland, propose un découpage , il faut, écrit-il, contrebalancer l’influence de la capitale et pour cela prévoir 36 départements de population égale et correspondant, autant que faire se peut aux anciennes provinces. L’assemblée se prononcera pour 75 à 85 départements.
Pison votera contre le projet définitif qu’il avait, pourtant contribué à établir. Après avoir participé à la vie public et avoir beaucoup écrit pour le progrès de ses concitoyens, il décède en 1826.
Extrait d’un article de George Salamant paru dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné de Mars 1988.
Impasse du Carre
Impasse débouchant sur la rue de la cascade. Du nom du hameau que l’on site en 1439 » Mansus Carrelorum « , cet impasse dessert une propriété qui fut divisé et qui était liée à la maison forte de la rue du Château, d’un très bel aspect à tours rondes, dont les encadrements de portes et fenêtres, sont du 15éme siècle, cette demeure a appartenu à la famille Masson et est la propriété actuelle des famille Ichac Artru.
Rue de la Cascade
Rue du hameau du Carre qui prolonge la rue du Four. La cascade qui reçoit les eaux du plateau des petites Roches, alimente en eau le Bruyant (ruisseau du Carre), la gorge façonnée par l’érosion, est cadastré sous le nom de « Fesse » ou « Fessi », en 1895, une tour métallique est dressée sous la chute, une conduite forcée amène l’eau à une usine électrique qui alimente en courant les communes de la Terrasse et Lumbin.
Place et rue de la cave
Place du centre du village et rue qui la dessert. La cave coopérative est construite en 1936, elle est détruite au début des années 80 quand le vignoble est abandonné.
Chemin des Champs Elysées
Chemin qui dessert la plaine depuis le hameau du Carre. Désigne les terres qui bordent l’Isère, peu signifier champs « enlisés ».
Rue de la Chartreuse
Rue qui dessert le Mas à l’entrée nord du village. Nom du massif dont la commune fait partie.
Rue du Château
Rue du hameau du Carre qui va au château et à St Bernard. Située au pied des falaises qui couronne le plateau des Petites Roches, la maison forte du Carre est constituée de deux corps de bâtiment accolés d’époques différentes.
Du coté du massif de la Chartreuse, la partie la plus ancienne se présente sous l’aspect d’un édifice austère et massif . Très peu modifiée, la façade nord-ouest est flanquée de deux tours d’angle circulaire. Les murs ont, au niveau du rez-de-chaussée, une épaisseur constante supérieur à un mètre et l’uniformité de l’appareil de parement révèle une totale homogénéité de construction. Les meurtrières, simples fentes pourvues d’un faible étrier, s’apparentent aux formes anciennes, antérieures aux conspirées qui caractérisent souvent l’aménagement des maisons-fortes aux 15éme et 16éme siècle. On observe cependant que certaines sont alignées sur une même verticale, disposition peu orthodoxe qui contribue à affaiblir la maçonnerie en superposant les embrasements et interdit de battre des angles complémentaires. Au niveau des combes, une série d’ouvertures, la plupart occultées, rythme régulièrement la quasi-totalité du périmètre du bâtiment. Correspondant à un troisième étage dont le plancher à disparu, elles constituent probablement les vestiges d’un crénelage originel.
Du côté de la vallée, un second corps de bâtiment rectangulaire est venu se greffer perpendiculairement au premier. Cette adjonction, plus récente comme l’indique une structure plus frêle et la moindre épaisseur des murs, comporte toutefois une tour d’angle d’un module inférieur aux précédantes et dont la fonction, malgré la présence d’archères de remploi, est sans doute de contribuer à un certain équilibre monumental. Le fenestrage, pour l’essentiel constitué de baies rectangulaires à meneaux et croisillons sans chanfrein ni moulures, ainsi que les portes, en plein cintre pourvu d’une clé saillante et dont les retombées de l’arc s’effectuent sur des impostes, sont caractéristiques du 17éme siècle. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il convient de rapporter la construction de la seconde partie de la demeure.
Les textes d’archives mentionnent en 1339 Johannes Berlo, seigneur résident dans le mandement de la Terrasse, fils d’Eustache Berlioz, connu en 1290. Cette lignée, éteinte vers le milieu du XVe, a peut-être été celle des premiers occupants de la maison forte du Carre, autrefois nommée » Le Berlioz « . Le blason de la famille portait » de gueules au sautoir d’argent cantonné de quatre fleurs de lys d’or « , et il figure, abondamment badigeonné de crépi, sur un cul de lampe recevant une des nervures de la croisée d’ogives voûtant une chapelle latérale de l’église saint Aupre à la Terrasse, probablement fondée par les Berlioz au 15éme siècle. Il reste délicat de proposer une datation pour la partie médiévale de cette maison forte mais ses traits archaïques plaident cependant pour un origine voisine de la seconde moitié du 13éme ou du début du 14éme siècle. Bibl.: Archives Départementales Isère, B 3120, f° 208 v°. Archéologie chez vous n°3.
On peut ajouter, que le propriétaire de la demeure en 1789 était le seigneur de Sautereau, la maison fut divisée au siècle dernier entre huit copropriétaires avant d’être racheté par Mr Spératti chimiste qui vend le château à Henri Fabre en 1927.
Rue Chaude
Rue du hameau de la Mure qui allait au hameau de Lachat et à Burlet. Rue étroite protégée par un mur et très ensoleillée, dans cette rue existe le plus grand bassin du village, la rue très en pente desservait les vignobles du coteau. Le nom de rue chaude viendrait du fait que l’hiver l’eau du bassin serait tiède et émettrait une faible vapeur.
Impasse des Cyprès
Impasse qui débouche sur la rue de la Cascade.
Chemin des Combes
Chemin qui débouche sur la route de Montabon et allait autrefois à la Frette. Le hameau des Combes se situe sur ce chemin, abandonné à la fin du siècle dernier, il ne subsiste que des ruines, il devait être habité essentiellement d’ouvriers agricoles qui louaient leurs services, ils n’étaient pas toujours les propriétaires de leur maison et faisaient un peu d’élevage pour leur besoin personnel et entretenaient un jardin.
Les maisons étaient très rustiques, en pierres, elles étaient petites et n’avaient que deux ou trois pièces, construites l’une à côté de l’autre par groupes de quatre ou cinq séparées par des passages étroits. A l’intérieur les murs étaient creusés de niches qui servaient au rangement de divers ustensiles couramment employés pour le ménage, au mur, on suspendait quelques vêtements et chapeaux, cannes et sabots se trouvaient près de la porte, le sol était en terre battue ou en planche. Un placard, une table, quelques chaises, pour tout mobilier, une cheminée ou plus tard un foyer en fonte. Le plafond était bas : bougies, lampes à huile et lampes à pétrole servaient d’éclairage . Les autres pièces servaient de chambres, parfois, les animaux couchaient à proximité et procuraient de la chaleur, il y avait un évier taillé dans une pierre plate et l’eau usée coulait à l’extérieur (commentaires d’un groupe d’écolier de la terrasse qui a fouillé les ruines).
Avenue du Dauphiné
Route principal venant de Grenoble. Nom de la Province annexé au royaume de France en 1349, Ancienne route Nationale, Royale, Impériale
Route des Ebavous
Chemin allant du hameau de Montabon à la limite du Touvet. Chemin des éboulements, chute de pierres.
Rue de l’Ecluse
Rue qui part de l’Avenue du Graisivaudan à la rue Chaude. Partie du Hameau de la Mure riche en eau de source, de nombreux captages alimentent les bassins, il existait autrefois un moulin mal situé dans un des bâtiments encore existant à droite de la rue, ce moulin était actionné par la force hydraulique dont la retenu d’eau se trouvait un peu plus haut appelée l’écluse.